Devoirs qui finissent en larmes, notes qui baissent, phrases comme « je suis nul »… Beaucoup de parents se demandent à un moment : « Est-ce que mon enfant aurait besoin d’un tuteur ? » Ce n’est pas une question de capacité, mais souvent de rythme, de méthode et d’accompagnement.
Faire appel à un tuteur n’est pas un aveu d’échec : c’est offrir à votre enfant un soutien supplémentaire, au bon moment. Pour vous aider à y voir clair, voici 5 signes concrets qui montrent qu’un élève du primaire pourrait bénéficier d’un tutorat adapté.
Pourquoi certains enfants ont besoin d’un soutien supplémentaire
Chaque enfant avance à son propre rythme. Certains suivent aisément le programme, d’autres ont besoin de plus de temps pour consolider les bases. Avec des classes nombreuses, des programmes chargés et des réalités familiales variées, il est normal que certains aient besoin d’un coup de pouce.
Les difficultés peuvent venir de :
- lacunes non comblées en lecture, écriture ou mathématiques ;
- un manque de confiance en soi ;
- des difficultés de concentration ;
- un rythme d’apprentissage différent de celui de la classe.
Le tutorat primaire permet justement d’offrir à l’enfant un espace individualisé pour comprendre, pratiquer et reprendre confiance.
Ce que vous allez découvrir
Dans la suite de cet article, vous découvrirez les 5 signes les plus fréquents qui indiquent qu’un enfant du primaire pourrait bénéficier d’un tuteur :
- les devoirs deviennent un moment de tension constant ;
- les notes et évaluations commencent à baisser ;
- l’enfant manque de confiance et se dévalorise ;
- des lacunes se sont accumulées dans les notions de base ;
- il n’aime plus apprendre et se démotive.
1) Les devoirs deviennent un moment de tension quotidien
Si chaque fin de journée ressemble à une “bataille des devoirs”, c’est souvent un signal important. Vous remarquez peut-être :
- des crises, des pleurs ou des refus systématiques ;
- une lenteur extrême devant une simple page de travail ;
- des consignes que l’enfant ne comprend pas sans votre aide ;
- un climat de tension entre vous et lui à l’heure des devoirs.
Dans ces situations, le parent se retrouve à jouer le rôle d’enseignant, alors que la relation parent–enfant devrait rester un espace de sécurité. Un tuteur peut apaiser ce moment en prenant le relais pédagogique… et en vous permettant de retrouver votre rôle de parent.
2) Les notes ou évaluations commencent à baisser
Une note un peu plus basse n’est pas inquiétante en soi. Mais si vous observez une tendance à la baisse ou des difficultés récurrentes dans certaines matières (lecture, écriture, mathématiques), il est pertinent de se poser des questions.
Signes fréquents :
- résultats irréguliers ou en chute sur plusieurs bulletins ;
- commentaires d’enseignants qui parlent de “difficultés persistantes” ;
- copies avec beaucoup d’erreurs répétées ;
- un enfant qui s’excuse, se cache ou minimise ses notes.
Le tutorat permet de comprendre d’où viennent ces difficultés (lacunes, méthode, compréhension des consignes) et de mettre en place un plan de rattrapage ciblé.
3) L’enfant manque de confiance et dit souvent « je suis nul »
Au-delà des résultats, le langage que l’enfant utilise à propos de lui-même est très révélateur. S’il dit souvent :
- « Je suis nul en maths. »
- « Je ne comprends jamais rien. »
- « Les autres sont meilleurs que moi. »
… cela peut indiquer une estime de soi fragilisée. Cette perception négative risque de le freiner davantage : il ose moins poser des questions, abandonne plus vite, se met en retrait.
Un tuteur bienveillant peut aider à reconstruire cette confiance en offrant :
- un espace sans jugement ;
- des explications adaptées ;
- des réussites rapides et visibles ;
- un discours positif centré sur les efforts et les progrès.
4) Il a accumulé des lacunes dans les notions de base
Les apprentissages du primaire sont construits comme des briques : si certaines manquent, tout l’édifice devient fragile. Des difficultés persistantes en lecture, en écriture ou en mathématiques sont souvent des signes de lacunes non comblées.
Quelques symptômes fréquents :
- lecture très lente, avec beaucoup d’hésitations ;
- écriture difficile, phrases très courtes, nombreuses fautes ;
- confusion entre les opérations (addition, soustraction, multiplication) ;
- tables de multiplication non automatisées malgré les révisions.
Lacunes courantes et leurs impacts
| Lacune | Symptômes observés | Impact scolaire |
|---|---|---|
| Lecture | Lenteur, hésitations, sauts de lignes | Compréhension difficile, retard dans toutes les matières |
| Écriture | Lettres inversées, orthographe chaotique, phrases très courtes | Difficulté à rédiger, à expliquer sa pensée |
| Mathématiques | Erreurs fréquentes, confusion des opérations, tables non retenues | Baisse des résultats, perte de confiance, blocage en mathématiques |
Le tutorat permet de cibler précisément ces lacunes, de reprendre les notions manquantes et de reconstruire des bases solides, étape par étape.
5) L’enfant n’aime plus apprendre et se démotive
Un autre signe important : lorsque l’enfant qui aimait apprendre ou qui était curieux devient progressivement indifférent, voire opposé à tout ce qui touche à l’école.
Vous pouvez observer :
- un refus répété de faire les devoirs ;
- des phrases comme « l’école, ça sert à rien » ;
- une difficulté à se concentrer même sur des tâches simples ;
- un désintérêt général pour les matières scolaires.
Dans ce cas, le tutorat peut redonner du sens aux apprentissages, en :
- reprenant les notions de manière plus concrète et interactive ;
- adaptant le rythme aux capacités de l’enfant ;
- valorisant les progrès faits, même modestes ;
- réintroduisant une part de plaisir et de réussite dans les apprentissages.
💡 Comment parler de l’idée d’un tuteur sans stresser votre enfant :
- Évitez les phrases comme « tu as besoin d’un tuteur parce que tu n’es pas bon ».
- Parlez plutôt d’un adulte en plus “pour t’aider à mieux comprendre et te sentir plus à l’aise”.
- Soulignez que même les adultes demandent de l’aide (coach, formateur, mentor) lorsqu’ils veulent progresser.
« Un enfant ne manque pas de capacités ; il manque parfois d’accompagnement. »
Quand faire appel à un tuteur à Montréal ?
À Montréal, les élèves évoluent dans des contextes très variés : classes parfois chargées, diversité linguistique, exigences scolaires grandissantes. Certains enfants apprennent le français comme langue seconde, d’autres jonglent entre plusieurs langues à la maison et à l’école.
Dans ce contexte, faire appel à un tuteur est souvent une démarche préventive et bienveillante. Chez Doulos Éducation, le tutorat primaire à Montréal permet :
- d’identifier les difficultés et les forces de votre enfant ;
- d’offrir des explications adaptées à son niveau et à son rythme ;
- de reconstruire progressivement la confiance en ses capacités ;
- d’apaiser les moments de devoirs à la maison en vous soutenant dans votre rôle de parent.
Pour aller plus loin
Ressource de référence : Gouvernement du Québec – Réussite éducative
À retenir
- Plusieurs signes peuvent indiquer qu’un enfant du primaire aurait avantage à être soutenu par un tuteur.
- Le tutorat n’est pas un dernier recours : c’est un moyen de prévenir l’accumulation de difficultés et de préserver la confiance en soi.
- Un accompagnement personnalisé permet à l’enfant de retrouver stabilité, plaisir d’apprendre et progression scolaire.
